Conclusion
La maîtrise médicalisée est un choix de mise en œuvre obligatoirement difficile. Les premiers résultats sont positifs à la fois sur l’infléchissement de la croissance des dépenses de santé mais également sur la prise en compte des demandes et des choix que nous avons faits au cours des négociations conventionnelles. Aux partisans du libéralisme effréné, nous demandons de répondre clairement aux questions suivantes:
Pouvons-nous vivre sans convention ? Qui assurerait l’essentiel des revenus médicaux en l’absence d’un système de sécurité sociale ?
Si vous pensez que la convention est utile pour éviter la maîtrise comptable, vous devez accepter une maîtrise médicalisée donc l’application de références médicales pour sauvegarder les possibilités décisionnelles de notre profession. Si vous pensez que la convention est inutile et contraignante, il faut alors logiquement choisir le seul système correspondant à cette démarche, c’est-à-dire de vous mettre hors convention et de négocier directement avec votre clientèle le paiement et le recouvrement de vos honoraires.
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Saint-Laurent du Var
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Rey, J.F. Les références médicales. Un bien ou mal nécessaire?. Acta Endosc 24 (Suppl 2), 209–210 (1994). https://doi.org/10.1007/BF02970049
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DOI: https://doi.org/10.1007/BF02970049