Résumé
La raison pour laquelle les abeilles isolées meurent plus vite que les abeilles groupées n'est ni d'ordre alimentaire ni d'ordre métabolique. De même, les Corpora allata n'ont aucune influence sur la survie des abeilles d'hiver.
Par contre, la Pars intercerebralis d'abeilles groupées par 30 contient plus de cellules neurosécrétrices que celle d'abeilles isolées dans les mêmes conditions expérimentales, après 8 jours d'expérience.
Cette différence statistiquement significative semble être un des facteurs responsables de cette différence de mortalité.
Le déterminisme de cet effet de groupe paraît done être en relation avec la quantité de neurosécrétion présente dans le cerveau des insectes considérés.
Zusammenfassung
Wie bereits gezeigt haben die Ernährungsweise und der Metabolismus keinen Einfluss im Sterblichkeitsunterschied zwischen isolierten=und gruppierten Bienen.
Nach diesem Experiment bei Winterbienen, kann ich dasgleiche von den Corpora allata behaupten.
Dagegen weist, nach 8 tägigen Versuch, diePars intercerebralis der gruppierten Bienen mehr Neurosekretion auf, als die der Isolierten unter den gleichen experimentalen Bedingungen.
So scheint diese statistisch bedeutende Differenz die Ursache der grösseren Sterblichkeit der isolierten Bienen zu sein.
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Sitbon, G. Corpora allata, neurosécrétion et effet de groupe chez l'abeille d'hiver. Ins. Soc 18, 161–172 (1971). https://doi.org/10.1007/BF02223808
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DOI: https://doi.org/10.1007/BF02223808