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Caillois, lecteur de Balzac: Zum Mythos männlicher Energie

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Bürgerschrecken!

Zusammenfassung

Roger Caillois hat Balzac und seine Helden zu Kronzeugen einer Theorie gemacht, in der er dem modernen Roman politische ‚Impotenz‘ vorwirft und diesen Befund mit dem Ruf nach einer neuen „solidarité virile“ (Puissances du roman, 1942) verknüpft. Insbesondere in Le Mythe et l’homme (1938) entwickelt er eine Mythopoetik des antibürgerlichen „césarisme“, die eine Erneuerung der Kunst und Gemeinschaft auf Basis männlicher Energie beschwört. In Anbetracht des aufziehenden Faschismus imaginiert er eine utopische Herrschaft der Elite, die durch männliche Tugenden wie die der „volonté commune de subjuger“ (La Communion des forts, 1943) einen neuen Gemeinschaftskörper erzeugen soll. Der Beitrag will diese Emphase zum einen mit Blick auf die literaturkritischen Texte Caillois’ kontextualisieren, zum anderen die politische Semantik herausarbeiten, die für Caillois mit Balzacs Bürgerschreck Vautrin beginnt und in Texten zur souveränen Macht („Sociologie du bourreau“, 1939) endet.

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Notes

  1. 1.

    Bei seinem Wegbegleiter Georges Bataille mündet dies im Begriff des Erlebens (expérience), durch die Immanenz- und Kontinuitätserfahrungen, die das Individuum (ipséité) überschreiten, wieder möglich werden sollen (vgl. Bataille 1973c, S. 67–68; Peters 2013, S. 212).

  2. 2.

    Literaturgeschichtlich zieht er hier explizit eine Linie, wenn er bemerkt: „[S]i bien que le Romantisme aboutit à une théorie de l’ennui, le sentiment moderne de la vie à une théorie du pouvoir ou, au moins, de l’énergie“ (Caillois 2012, S. 169).

  3. 3.

    Seine Biographin kann dennoch keine persönlichen Neigungen zum Faschismus erkennen (Felgine 1994, S. 155–156).

  4. 4.

    Zur Frage des leeren Zentrums im Herzen der (männlichen) Republik siehe den Beitrag von Lisa Zeller in diesem Band.

  5. 5.

    Vgl. zentral den kurzen Text zu „Le sacré“ (Bataille 1973b).

  6. 6.

    Laurent Jenny arbeitet heraus, wie diese Globalmetapher des Textes mit den Forschungen etwa Marcel Granets zu chinesischen Winterriten in Verbindung steht. Demzufolge gilt die Zeit des Winters dem anthropologischen Wissen der Epoche als Phase der Konstitution männlicher Macht zum einen und sozialer Kohäsion zum anderen, „[e]n identifiant l’hiver au sacré“ (Jenny 1992, S. 201).

  7. 7.

    „L’écrivain romantique prenait le parti de fuir une société qui l’écrase ou qui le bafoue. Cette société, sortie à la fois de la tourmente révolutionnaire et du progrès technique, est justement celle dont la grande ville constitue le symbole agressif“ (Caillois 1974, S. 242).

  8. 8.

    Eine Ästhetik, die ihren vorläufigen Höhepunkt heute in den Romanen Michel Houellebecqs gefunden hat.

  9. 9.

    Vgl. die Ablehnung der Reproduktionssexualität im Erotikkonzept Batailles (1987, S. 17), die unter anderem prominent in der Histoire de l’œil (1928) zum Ausdruck kommt, wenn die Protagonistin Simone betont: „mais mon petit, je n’ai pas d’intérêt: dans un lit, comme ça, comme une mère de famille!“ (Bataille 1973a, S. 25).

  10. 10.

    Im Sinne des „Lettre à René Char sur les incompatibilités de l’écrivain“ (1950): „Je crois qu’en premier lieu, il importe de définir ce que met en jeu la littérature, qui ne peut être réduite à servir un maître. NON SERVIAM est, dit-on, la devise du démon. En ce cas la littérature est diabolique“ (Bataille 1988, S. 27).

  11. 11.

    Caillois macht dies in seinem Text über Adolf Hitler deutlich, in dem er diesen als moderne Priesterfigur interpretiert: „le résonateur de l’âme collective, le catalyseur de l’énergie nationale“ („Le pouvoir charismatique“, Caillois 2008, S. 324).

  12. 12.

    „Peut-être pourrait-on établir une corrélation, très indirecte, s’entend entre la diffusion de la littérature romanesque et la décadence de l’architecture monumentale. Il est curieux, du moins, que le moment où le roman se répand dans des proportions naguère inconcevables, coïncide avec celui de la quasi-disparition des constructions collectives de caractère somptuaire. Celles-ci sont alors remplacées fort insuffisamment, du double point de vue de la magnificence artistique ou de la résonance prestigieuse, par des édifices d’utilité publique tels que les gares, les ministères, ou les halles centrales. […] Ces monuments, fussent-ils élevés à la gloire ou à l’usage exclusifs du dieu ou du souverain, exaltaient par contagion la foule qui se rassemblait dans leurs murs, les admirait de loin ou en avait seulement ouï parler“ (Caillois 1974, S. 211).

  13. 13.

    Zur allegorischen Verhandlung kritischer Männlichkeit in der Literatur der Troisième République siehe Zeller (2016).

  14. 14.

    Caillois beanspruchte die Kategorie auch für sich selbst (so in einem Interview mit Gilles Lapouge in La Quinzaine littéraire, 16.–30. Juni 1970): „Je me sentais luciférien, je tenais Lucifer pour le révolté efficace. Ainsi le chamanisme m’importait comme système entre les puissances religieuses et le domaine des choses infernales. De son côté Bataille était à peu près dans les mêmes dispositions. Mais la différence était que Bataille voulait réellement devenir chamane“ (Caillois 1970, S. 7).

  15. 15.

    „Il n’y a qu’un seul sujet de roman: l’existence de l’homme dans la cité et la conscience qu’il prend des servitudes entrainées par le caractère social de cette existence“ (Caillois 1974, S. 165). Dies geschehe im Besonderen dort, wo es Autoren wie Balzac gelinge, „de nouvelles mœurs: celles de la grande cité et de la civilisation de l’argent, de la mécanique et de la volonté de puissance“ (Caillois 1974, S. 167) zu beschreiben. Hier gehen die Begriffe der Stadt, der cité (Jetzt-Zustand einer schwachen Gemeinschaft) und der utopischen Cité (Soll-Zustand einer kommenden Gemeinschaft) ineinander über.

  16. 16.

    Caillois hebt hier zwar besonders den ‚konservativen‘, legitimistischen Balzac hervor, bescheinigt ihm aber dennoch, in seinen Figuren einen absoluten Willen zum Aufstieg in dieser neuen bürgerlichen Gesellschaft zum Ausdruck gebracht zu haben: „Balzac, candidat légitimiste à la députation, partisan convaincu du trône et de l’autel, décidé à faire servir ses œuvres à sa cause, ne semble avoir écrit que pour provoquer les jeunes courages à l’ambition sans frein. Ce défenseur de l’immobilité politique, du droit d’aînesse, et de l’autorité paternelle, engendre une postérité de Rastignac et de Rubempré. Non content, il dessine en Vautrin le modèle et le théoricien de la volonté de puissance, le montrant à l’œuvre et lui faisant faire un cours sur les moyens de parvenir“ (Caillois 1974, S. 219–220).

  17. 17.

    „[L]a poésie de notre temps est donc le drame; le caractère du drame est le réel; le réel résulte de la combinaison toute naturelle de deux types, le sublime et le grotesque, qui se croisent dans le drame, comme ils se croisent dans la vie et dans la création. Car la poésie vraie, la poésie complète est dans l’harmonie des contraires“ (Hugo 2002, S. 16–17).

  18. 18.

    „[L]’exécuteur constitue le pendant solidaire et antithétique de l’honneur et du lien de cette même association, du souverain dont la face majestueuse suppose l’envers d’opprobre qu’assume son terrible vis-à-vis“ (Caillois 2008, S. 310).

Literatur

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Peters, K. (2022). Caillois, lecteur de Balzac: Zum Mythos männlicher Energie. In: Hiergeist, T., Loy, B. (eds) Bürgerschrecken!. Prolegomena Romanica. Beiträge zu den romanischen Kulturen und Literaturen. J.B. Metzler, Berlin, Heidelberg. https://doi.org/10.1007/978-3-662-65407-1_18

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